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samedi 22 décembre 2007

Grandes Antiennes de l'Avent: : 22 décembre

Roi des nations ! objet de leur désir, clef de voute qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.

Rex Gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.


La paix, la paix, la paix... Il semble que ce soit la plus grande faiblesse du pécheur. Comme le disait Saint Paul, "Le désir de la chair, c'est la mort, tandis que le désir de l'esprit, c'est la vie et la paix" (Rom 8, 6).

Cette oraison souligne la faiblesse de la créature affligée par le péché. Depuis Caïn, l'homme n'a de cesse de chercher cette paix que seul Jésus nous donne (cfr. Jn 14, 27). Mais sa paix, il ne la donne pas comme le monde la donne (ibid). C'est en rétablissant la justice entre Dieu et ses créatures que nous pouvons compter sur la paix en nous. Pas une simple paix d'esprit, mais une paix véritablement rétablie qui fait de nous des enfants de Dieu, des membres de la famille de Dieu.

Si nous avons perdu cette paix, nous pouvons la retrouver en accédant à la miséricorde de Dieu. En nous il n'y a pas d'échappatoire. Il n'y a que l'oubli, le sentiment ou l'autojustification. Mais cela ne libère pas vraiment. Seulement Dieu pardonne les pires injures, et rétablit la paix de l'âme et la paix parmi les nôtres

La non-reconnaissance de la faute, l'illusion d'innocence ne me justifient pas et ne me sauvent pas, parce que l'engourdissement de la conscience, l'incapacité de reconnaître le mal comme tel en moi, telle est ma faute. S'il n'y a pas de Dieu, je dois peut-être me réfugier dans de tels mensonges, parce qu'il n'y a personne qui puisse me pardonner, personne qui soit la mesure véritable. Au contraire, la rencontre avec Dieu réveille ma conscience parce qu'elle ne me fournit plus d'auto-justification, qu'elle n'est plus une influence de moi-même et de mes contemporains qui me conditionnent, mais qu'elle devient capacité d'écoute du Bien lui-même. (Benoit XVI, Spe Salvi, no. 33).



Rappelons-nous qu'il existe un merveilleux sacrement qui rétablit la paix dans les âmes: le sacrement de la pénitence. Il nous rendra la joie et la paix de l'âme.

La joie est un bien qui appartient au chrétien. Elle ne disparaît que devant l'offense à Dieu: car le péché vient de l'égoïsme, et l'égoïsme engendre la tristesse et, même alors, cette joie demeure enfouie sous les braises de l'âme, car nous savons que Dieu et sa Mère n'oublient jamais les hommes. Si nous nous repentons, s'il jaillit de notre coeur un acte de douleur, si nous nous purifions par le saint sacrement de la pénitence, Dieu s'avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n'y a plus de tristesse: il est tout à fait juste de se réjouir puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouve. (St Josémaria Escriva, Quand le Christ passe, 178)

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