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lundi 17 décembre 2007

Grandes Antiennes de l'Avent: : 17 décembre

Sagesse, toi qui, sortie de la bouche du Très Haut, te déploies d'un bout du monde à l'autre et disposes toutes choses avec force et douceur: viens nous enseigner le chemin de la prudence.

Sapientia, quae ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponens omnia: veni ad docendum nos viam prudentiae.



La filiation entre le Christ et son Père crée une grande compénétration entre les deux. Cette unité amène à une Sagesse extraordinairement unie aux desseins de Dieu-Père et Dieu-Fils. Dieu agit avec sagesse; le Fils suit la volonté toujours parfaite du Père. Voilà le chemin de la prudence qui nous est ouvert:

« La prudence est la vertu la plus nécessaire à la vie humaine. Bien vivre consiste en effet à bien agir. Or pour bien agir, il faut non seulement faire quelque chose, mais encore le faire comme il faut, c'est-à-dire qu'il faut agir d'après un choix bien réglé et pas seulement par impulsion ou passion. Mais puisque le choix porte sur des moyens en vue d'une fin, sa rectitude exige deux choses : une juste fin et des moyens adaptés à cette juste fin... Pour ce qui est des moyens, il faut qu'on y soit directement préparé par un habitus de la raison, car délibérer et choisir – opérations relatives aux moyens – sont des actes de la raison. Et c'est pourquoi il est nécessaire qu'il y ait dans la raison une vertu intellectuelle qui lui donne assez de perfection pour bien se comporter à l'égard des moyens à prendre. Cette vertu est la prudence. Voilà pourquoi la prudence est une vertu nécessaire pour bien vivre. » (D'après Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, II, II, 47 -56, collaboration Thomas Deman, Jean-Pierre Torelli, Cerf, 2006)
Merci, Jésus, de venir nous aider à identifier, en nous les plans de Dieu et la logique raisonnable, en orientant nos passions vers un agir à la fois humain et divin.
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Saint Josémaria, Forge, n: 218:
Écarte de toi cette prudence humaine qui te rend si prévoyant et, passe-moi le mot, si lâche.

— N'ayons pas l'esprit étroit, ne soyons pas des hommes et des femmes non émancipés, à la vue courte, sans horizons surnaturels... Ou bien travaillerions-nous pour nous-mêmes? Cela, en aucune façon! Alors, disons donc sans crainte: O, mon Jésus, nous travaillons pour Toi, et... Tu nous refuserais les moyens pratiques pour le faire? Tu sais bien que nous valons peu de choses; et pourtant moi, je ne me conduirais pas ainsi envers l'un de mes serviteurs...

C'est pourquoi nous sommes pleins d'espoir, sûrs que Tu nous donneras ce qui nous est nécessaire pour Te servir.


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