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mercredi 28 février 2007

La croix sur la place publique ? Pourquoi pas ?


On nous disait, il n'y a pas si longtemps, que la Croix n'avait pas sa place à l'Assemblée Nationale. Séparation église-état oblige...

Pour le justifier: c'est Duplessis qui l'a mis là, effaçons les traces de duplessisme. Ou bien, dans une société post-moderne, il faut être ouvert à toutes les cultures, et éviter les sensibilités des autres (multiples) religions... Et ce même si une député musulmane trouve normal que le crucifix soit exhibé à cet endroit.

Ou serait-ce pour éviter de blesser les sensibilités des politiciens qui veulent se distancier de ce symbole religieux?

Toujours est-il que dans le débat on a oublié l'essentiel: le crucifié.

Quelques mots de Benoît XVI, à l'angélus de dimanche dernier, place Saint-Pierre:

  • "Nous entrons dans ce temps de Carême avec le 'regard' fixé sur le flanc de Jésus. C'est seulement en regardant Jésus mort en croix pour nous que l'on peut connaitre et contempler la vérité fondamentale que Dieu est amour. ¨À partir de ce regard, le chrétien trouve la direction de son vivre et de son aimer. En contemplant avec les yeux de la foi le Crucifix, nous pouvons pleinement comprendre ce qu'est le péché, combien sa gravité est tragique et en même temps, combien est incommensurable la puissance du pardon et de la miséricorde du Seigneur. Celui que nous avons nous même transpercé par nos fautes, ne cesse de reverser sur le monde un torrent intarissable d'amour miséricordieux. Que l'humanité puisse comprendre que c'est seulement de cette source que nous pouvons puiser l'énergie spirituelle indispensable pour construire cette paix et cette félicité que chaque personne recherche sans fin! ." (VIS 070226)
Vouloir enlever le souvenir de celui qui nous a tous sauvés, c'est oublier que nous avons des références qui sont plus que nationales, culturelles ou sociologiques. Le Christ est mort pour nous donner la vie à tous. Pour les chrétiens, les musulmans, les juifs comme pour ceux qui ne croient pas. Il n'est pas déplacé de le laisser là dans le contexte que nous vivons maintenant

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