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jeudi 2 avril 2009

Chemin de croix: 2e station


2e Station: Jesus est charge de sa croix

Matth. 27, 25-26: Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! » Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.


Ces paroles prophétiques (Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants !) sont désormais réalité: les enfants sont scandaleusement laissés à leur soufffrance. Des enfants oubliés ou abandonnés à l'hopital. Les gamins de Rio, qui ne savent où trouver quelqu'un pour les aimer. Et chez nous, l'hécatombe des enfants avortés. Seigneur, prends pitié de nous, car si tu nous traitais comme nous les traitons, où terminerons-nous ? Les innocents de ce monde, ceux qui sont comme des enfants, nous les oublions pour notre confort. Quand on pense avec quelle joie le docteur Jérome Lejeune, Jean Vanier accueil(ai)ent les trisomiques. Quand on pense à la bienheureuse Mère Téresa qui préférait prendre les enfants de l'avortement plutôt que de les abandonner à leur sort (Donnez-les moi, je m'en occuperai). Et que dire de tant de mamans héroiques qui accueillent généreusement les enfants, même dans des conditions précaires, et qui leur donnent le meilleur don: la charité. Si vous ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux. Les enfants sont la clé du royaume des cieux. Jésus, nous désirons ardamment prendre notre croix, cette clé, plutot que de laisser périr un seul de ces petits.
Quant à Jésus, Pilate le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié. Triste expédient: Jésus n'est coupable de rien, et il est néanmoins livré pour être condamné. Un de ces miliers d'expédients juridiques qui nous permettent de nous en sortir en invoquant la légalité. Par la loi (ou par son absence), on livre les enfants à la mort. Pas surprennant que Jésus les aime tant. L'avortement semble condamner les enfants à mort à nouveau, "à la Hérode", mais Jésus ne les abandonne pas. Il mourra avec eux, pour nous...
Seigneur, apprends-moi à ne pas refuser ta croix, pour défendre ainsi les plus démunis, et les oubliés de ma famille, de mes amis. Fais quand sans spectacle, j'accepte de prendre ma croix "pour les sauver tous", humblement, sans ordre du Canada, sans décoration, pour toi seul, et ... pour eux.

Demande l'humilité au Seigneur, et toi aussi tu comprendras ces paroles de Jésus: Iugum enim meum suave est, et onus meum leve (Mt 11, 30), que j'aime à traduire librement ainsi: mon joug est la liberté, mon joug est l'amour, mon joug est l'unité, mon joug est la vie, mon joug est l'efficacité. (St Josémaria Escriva, Chemin de croix, 2-4).

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